Le tabac à priser le plus commercialisé aujourd’hui se présente sous forme d’une fine poudre, souvent aromatisée.
Il est aspiré par les narines et pénètre ainsi dans les muqueuses nasales.
Une grande quantité de nicotine pénètre lentement dans l’organisme à chaque prise à travers les muqueuses nasales. L’accoutumance et la dépendance ainsi développées peuvent éventuellement mener à fumer.
À moyen et long terme, la consommation de tabac à priser peut entraîner des rhinites chroniques avec obstruction permanente des voies nasales et atteinte de l’odorat.
Le tabac à priser n’étant revenu à la mode que depuis quelques années, on manque d’études sur les risques à long terme. Mais le tabac à priser contenant les mêmes composants que d’autres types de tabac, on peut considérer un risque accru de cancer comme vraisemblable.